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Le cacao, l'or noir de la Côte d'Ivoire

Avec une production qui frise les 50 % à l’échelle mondiale, la Cote d’Ivoire détient son «or noir » comestible. Entrant pour ± 20% du PIB, avec ± 6 millions de planteurs font de cet état africain une référence sur cette filière très prisée du reste du monde, pour ± 2 millions de tonnes de production.
 
Une histoire de plus de 150 ans, ainsi le cacao en cote d’ivoire est apparu via le Ghana en 1870 et les premières plantations 10 ans plus tard.
 
Importé au début de 19 ème siècle, afin de répondre à la hausse de la consommation dans le monde et en Europe, plusieurs variétés et plants de cacao originaire d’Afrique de l’ouest, d’Amérique du sud ont été cultivés. Pour accroitre la productivité et permettre une bonne intégration, des croisements ont été réalisés, ainsi rendant l’adaptation climatique optimum.
 
L’Amazonie berceau du cacao
 
95% de la production de cacao en Côte d'Ivoire est de Forastéro, ce qui permet un rendement élevé, grâce à sa grande résistance aux maladies, mais on retrouve également une plus petite quantité du cacao de type Criollo, qui est considéré comme un cacao de qualité supérieure en raison de son arôme et de son goût. Le cacao Criollo est produit en quantités limitées en raison de sa sensibilité aux maladies et de son rendement plus faible.
 
Le cacao Forastero est originaire d'Amazonie, en Amérique du Sud, et il est également cultivé dans d'autres régions tropicales du monde. Le cacao Forastero a été domestiqué pour la première fois il y a environ 3000 ans par les peuples Mayas et les Aztèques et couvre l’ensemble des pays d’Amérique du sud avec le Brésil, Pérou et la Colombie.
 
Son rendement élevé et sa résistance aux maladies, fait du cacao Forastero la variété de cacao la plus largement cultivée dans le monde, représentant environ 80 % de la production mondiale de cacao.
 
Les producteurs et les acheteurs de cacao
 
Cargill est l'un des principaux acheteurs et exportateurs de fèves de cacao en Côte d'Ivoire, le premier producteur mondial de cacao. L'entreprise opère dans le pays depuis 1998 et y possède des bureaux à Abidjan et des installations de transformation de cacao à San Pedro.
 
Cargill travaille avec des milliers de petits producteurs de cacao en Côte d'Ivoire, en leur fournissant des semences de qualité, des conseils agronomiques et une assistance technique pour améliorer leur rendement et leur qualité de production. L'entreprise achète également des fèves de cacao directement auprès des producteurs et des coopératives, garantissant ainsi des prix équitables et stables pour les cultivateurs.
 
Une fois les fèves de cacao différenciées, Cargill les traite dans ses installations de transformation à San Pedro, où elles sont triées, nettoyées, torréfiées et transformées en produits semi-finis tels que la pâte de cacao et le beurre de cacao. Ces produits sont ensuite exportés vers des usines de transformation de chocolat en Europe, aux États-Unis et en Asie.
 
Les entreprises productrices et de transformation de cacao en côte d’ivoire
 
Nombre d’entreprises opérant en Côte d’Ivoire font références, outre Cargill, on retrouve les multinationales, comme les Suisse Bary Callebaut, Nestlé et Lindt & Sprüngli, les USA avec Mars (USA CA ± 45 Mrd $), et Mondelez International.

Les entreprises françaises sont représentées par Valrhona, Cémoi, les chocolat Weiss (1882) Il est à noter que la France importe ± 140 Mille tonnes, tous pays confondus.
 
Les cacaoculteurs et la transformation du cacao en Côte d'Ivoire
 
± 6 Millions de cacaoculteurs ont un revenu qui dépend de plusieurs facteurs, la taille de la plantation, la qualité de production, les variations du prix du cacao sur les marchés et les coûts de production.
 
La Banque Mondiale indiquait un revenu annuel moyen d'un planteur de cacao en Côte d’Ivoire d’environ 950 000 francs CFA, soit ± 1 650 $.
 
Les producteurs de cacao en Côte d'Ivoire sont confrontés à des défis, le faible prix du cacao, les maladies et le manque d'accès aux financements et aux technologies.
 
Les entreprises de transformation de cacao pour ± 20% de la production de fève pour un chiffre d’affaires de ± 800 Mrd FCFA sont présentes en Côte d’Ivoire. Ainsi on retrouve dans le peloton de tête, Barry Callebaut avec sa filiale « La société africaine de cacao », Cargill cacao sarl (Abidjan, Daloa, et San Pedro), le négociant français Touton avec une usine de transformation à Abidjan.
 
L'évolution technologique du cacao en côte d'Ivoire
 
La Côte d'Ivoire a fait des progrès en matière d'innovation technologique, ainsi des initiatives sont prises pour améliorer la productivité, la qualité, la durabilité de la production de cacao.
 
L’utilisation de drones équipés de caméras pour la cartographie des plantations, permet de  fournir des données précises sur la taille des plantations, la densité des arbres et la santé des cultures.
 
Ces informations peuvent aider les agriculteurs à optimiser leur gestion des cultures et à améliorer leur rendement.
 
La gestion de la qualité via des scanners NIR pour analyser la qualité des fèves de cacao avant la transformation, un système de suivi et de traçabilité informatisé, qui permet de tracer les fèves de cacao de la production à la transformation, et garantir la qualité, la durabilité et la traçabilité de la chaîne d'approvisionnement.
 
Des pratiques agricoles durables, ainsi les agriculteurs adoptent l'agroforesterie, cela permet l’amélioration de la biodiversité, une meilleure santé des sols, et vise à réduire la déforestation.
 
Initiatives encourageantes pour l'industrie du cacao en Côte d'Ivoire, car elles peuvent contribuer à améliorer la productivité, la qualité et la durabilité de « l’or noir » de la Côte d’Ivoire. 
 

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